Le feu sacré, Katherine Neville

Publié le par jennifer

20 ans après le Huit, la partie recommence !



Quand j'ai découvert le huit, j'ai adoré. Il fait parti de ces romans qu'on a du mal à lacher tant qu'on ne l'a pas fini. Il en est de même pour la suite même si j'ai eu des difficultés à me plonger dedans. En effet, il m'a fallu quelques chapitres pour enfin retrouver le rythme et les effets du Huit. En même temps, il  est souvent difficile d'écrire une suite surtout à un roman aussi réussi que ne l'est le Huit. 
On retrouve certains personnages : Cat Velis, Alexandre Solarin, Lili, Nim. Puis d'autres apparaissent Alexandra, Vartan, key.

Quatrième de couverture :

1791, Sud de la France. Alors que la Révolution bat son plein, les biens de l’Église sont menacés. Au coeur des Pyrénées, la mère supérieure de l’abbaye de Montglane charge ses religieuses de disséminer à travers le monde les pièces d’un mystérieux jeu d’échecs. Très convoité, ce jeu recèle un secret, et bien vite les grands de ce monde deviennent des pièces, blanches ou noires, figures ou simples pions, qui vont se livrer, à l’échelle du globe, une partie sans merci.

2003 : Catherine Velis et Alexander Solarin ont réussi à réunir toutes les pièces du jeu de Montglane, qu’ils ont mis à l’abri de redoutables convoitises. Leur fille Alexandra reçoit un message de Catherine la conviant à fêter son anniversaire dans la demeure familiale du Colorado. Lorsqu’elle arrive, sa mère a mystérieusement disparu, lui laissant d’étranges indices cryptés, en particulier un échiquier avec une partie en cours. Le Grand Jeu aurait-il recommencé ? Quand Alexandra apprend qu’une des pièces les plus importantes du jeu a refait surface, il n’y a plus de doute à avoir.

On retourve certains ingrédients du Huit et surtout l'alternance entre passage de l'histoire actuelle et passage de l'histoire que Katherine Neville revisite et adapte au Grand Jeu.
Les énigmes et l'omnisprésence du jeu d'échec font partis des éléments qui m'ont à nouveau fait aimé ce roman. Si les premiers chapitres sont un peu lents, la partie d'échec prend rapidement le dessus et l'on suit le personnage d'Alexandra avec intensité.
Il est dommage que l'on devine rapidement, bien trop la relation entre les deux grands joueurs d'échec qui rappelle évidemment Cat et Alexandre...
A la fin du livre, on a bien envie de se mettre aux échec. Ce qui est agréable dans le roman c'est qu'il est construit sur le principe d'une partie d'échec.
On quitte la révolution française et l'on rejoint Byron, Shelley et Napoléon ! Les parties historiques permetten surtout d'introduire des personnages dans cet opus que de faire avancer l'histoire en elle même. Le jeu de Montglane n'est plus un personnage à part entière tel qu'il l'était dans le Huit. Par contre, la notion de stratégie des échec me semble plus présent que dans le Huit au sens où les deux personnages principaux sont de grands joueurs.

J'espère que je vous aurais donné envie de découvrir les romans de Katherine Neville !

Publié dans lecture

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C
Je vais finir par le lire ce Huit c'est promis!<br /> bonnes vacances :-)
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